L’arrière international français Melvyn Jaminet, après avoir quitté Perpignan en 2022 pour rejoindre le Stade Toulousain, a vu son aventure dans la Ville Rose s’arrêter prématurément. En raison d’une forte concurrence, Jaminet n’a pas réussi à s’imposer au sein du club toulousain, ce qui l’a conduit à prendre la décision de retourner à Toulon en 2023.

Interrogé par L’Équipe, son ami Sacha Lotrian a évoqué ce départ : « Toulouse, c’était un énorme challenge pour Melvyn. Ce club qui fait rêver correspondait à son esprit de compétiteur. Tout le monde l’imaginait devenir un grand joueur. À ce moment-là de sa carrière Melvyn était en pleine confiance, rien ne semblait pouvoir l’arrêter. »

David Marty, entraîneur de l’USAP, partage un avis différent, estimant que Melvyn Jaminet a quitté l’USAP trop tôt : « Une saison supplémentaire à Perpignan l’aurait mieux aguerri. »

Pierre Fouyssac, ancien joueur toulousain, a également réagi : « Melvyn s’était bien intégré. Sans être solitaire, il était réservé. Arriver dans un nouveau club et se blesser aussi vite ce n’est pas idéal. Il a pris un coup au moral, sans rien laisser paraître. »

L’ancien entraîneur de l’USAP, Patrick Arlettaz, a souligné les défis d’adaptation au Stade Toulousain : « À son arrivée au Stade Toulousain, Melvyn sortait d’une ascension fulgurante. Rien ne lui faisait peur. Il ne se posait pas de questions car il a cette âme de compétiteur. Mais Toulouse, c’est un système, un jeu particulier. L’adaptation y est sans doute plus difficile, elle prend du temps. On l’a vu avec Pierre-Louis Barassi ou Ange Capuozzo. Et puis, ses deux blessures ne l’ont pas aidé. »

Pour sa part, Melvyn Jaminet reconnaît une part d’échec dans son passage à Toulouse : « Forcément, il y a une part d’échec à partir de Toulouse. Je ne suis pas allé au bout des choses, je n’ai pas terminé mon contrat. Mon passage là-bas n’est pas parfait mais je ne veux garder que le positif. »