À l’approche du quart de finale de la Champions Cup contre le Rugby Club Toulonnais, Juan Cruz Mallia, le trois-quarts polyvalent du Stade Toulousain, a partagé ses réflexions dans une interview accordée à RMC Sport.

« Je ne sais pas si c’est facile. Je profite bien d’avoir le ballon en main, de faire jouer, d’attaquer. Je préfère bien sûr l’attaque sur la défense au rugby », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la liberté de jeu au sein de son club. « On considère le rugby comme un sport, mais comme un jeu aussi. Du coup, c’est plus facile de se développer », a-t-il ajouté.

Mallia a également évoqué sa progression depuis son arrivée à Toulouse. « Je pense qu’en Argentine, j’étais un peu plus « carré » sur la façon de jouer. Quand je suis arrivé ici, j’ai regardé et je me suis dit : « mais ils jouent de partout ». J’ai essayé de voir des opportunités quand on a le ballon », a-t-il expliqué.

Sur le terrain, son amour pour le jeu se traduit par sa capacité à « regarder les espaces, de les attaquer et de faire ce qu’on essaie de faire durant les entraînements ». Il a noté que l’entraînement à Toulouse était très axé sur le jeu collectif, marqué par des oppositions fréquentes. « Il faut s’habituer à le faire. Et après, c’est une culture que tu « manges » ici depuis petit », a-t-il ajouté.

Concernant sa place dans l’équipe, Mallia a exprimé son désir de toujours donner le meilleur de lui-même pour être titulaire : « Je bataille et je travaille tout le temps pour être titulaire ». Il a également souligné l’importance de la concurrence au sein de l’effectif : « Les entraînements sont aussi durs que les matchs ici, parce qu’on a un effectif très, très large. »

La polyvalence de Mallia est un atout majeur. « C’est vrai que j’étais un peu polyvalent avant d’arriver ici. J’avais plus joué centre et arrière, surtout en équipe d’Argentine », a-t-il indiqué, tout en notant qu’il a développé son jeu dans des positions différentes à Toulouse.

Pour clore, le joueur a évoqué le défi que représente le prochain affrontement contre Toulon à Mayol. « Je me rappelle un des premiers matchs que j’ai joué avec Toulouse, c’était contre Toulon, à Mayol. On en a parlé cette semaine. Ça fait vingt ans que Toulouse n’a pas gagné à Mayol », a-t-il expliqué. « Je pense que c’est un des stades les plus difficiles à jouer ici, en France. On va se préparer pour aller à la bataille là-bas. »