Ugo Mola : « Une victoire à Mayol, c’est une fierté »

Ugo Mola : « Une victoire à Mayol, c’est une fierté »

Le lundi 14 avril 2025 à 16:25 par David Demri

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Ugo Mola, le manager du Stade Toulousain, a pris la parole en conférence de presse dimanche, suite à la victoire de son équipe face au Rugby Club Toulonnais, à Mayol.

Analyse de cette victoire à Mayol :

« Parfois, il y a des matches qui t’échappent et tu ne sais pas trop pourquoi, d’autres qui te réussissent et la pièce est tombée du bon côté nous concernant. On a fait preuve de caractère même si le doute a basculé d’une équipe à l’autre en permanence. Il ne manquait pas grand chose pour qu’une équipe sombre. Les essais refusés auraient pu nous coûter cher. On laisse pas mal de points au pied à la différence de Toulon qui fait carton plein.

C’était un match de haut niveau avec des contacts impressionnants. On se rend compte que les joueurs ont cogné très fort. Je pouvais garantir que l’on serait présent dans l’engagement et force est de reconnaitre que nous l’avons été face à une équipe qui m’impressionne. On a vécu un moment encore intense et ce groupe est incroyable, étonnant.

Quand on a un carton jaune, on a une occasion d’essai mais Paul Graou lâche le ballon avant de marquer. Et le carton jaune sur l’essai refusé de Marchand est un tournant. Mais ils reviennent ensuite grâce à notre indiscipline. On a failli laisser un quart de finale à cause de cette indiscipline. Mais je veux retenir le caractère dont on a fait preuve.

Je suis fier de gagner à Mayol car gagner à Mayol, c’est quelque chose. Ils sont invaincus cette saison, ça faisait 20 ans que l’on n’y avait pas gagné. La dernière équipe qui a gagné à Mayol c’était avec Poitrenaud et Bouilhou donc ça date. On avait à cœur de faire un bon match, de rivaliser dans l’intensité. La pièce est tombée du bon côté et nous avons eu aussi un peu de chance.

Sur la suite de la compétition :

« Notre parcours n’est pas simple avec de grosses équipes et d’adversaires de qualité. En gagnant, on n’avait pas le choix que de jouer ailleurs qu’à Bordeaux, encore plus quand les Bordelais se sont qualifiés. On va faire une demi-finale là-bas. La dernière fois que nous avons joué une demi-finale contre Bordeaux, c’était durant le Covid avec les stades à huis clos. On s’était mis la pression à domicile à Ernest-Wallon avant de jouer contre La Rochelle à Twickenham. Donc j’espère que l’on sera détendu cette fois-ci, pas trop pour éviter les 22 – 00 du championnat, mais suffisamment détendu pour mettre notre jeu en place. »

Réaction aux sifflets de Mayol :

« Tout le monde s’extasie sur le côté respectueux dans certains endroits, mais ça fait aussi partie du jeu et de notre sport que d’avoir des endroits différents. Je vais paraphraser un de mes amis : Richard Dourthe. Il dit qu’un bon buteur, c’est quand ça compte. Et Thomas Ramos est un bon buteur. »

Confirmation que le match s’est joué sur un petit détail :

« Si Gabin Villière attrape le jeu au pied, ils peuvent sortir de leur camp et on n’est pas à l’abri de faire une faute. Donc ça ne se joue à rien. Il n’y a pas eu trop de suspense lors des quarts de finales, un peu à Bordeaux, mais pas beaucoup. Aujourd’hui, on savait qu’un fait de jeu pouvait permettre à une équipe de passer devant, surtout avec Melvyn Jaminet en face. Il faudra être plus précis à certains moments clés pour mieux maîtriser l’issue du match. »

Hommage à Emmanuel Meafou :

« Emmanuel Meafou a fait un drôle de match. Il a fait un match de Meafou quand il a décidé d’avancer. Il n’a pas fait que du rentre dedans, il a fait la passe en plus, il a bien joué défensivement. Il fait un match XXL. Ça faisait un moment que nous n’avions pas vu Meafou à ce niveau-là, donc on est content car avec l’équipe de France, il a été exceptionnel. »

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