Jean-Baptiste Gros : « Les supporters deviennent fous, c’est incroyable »
Jean-Baptiste Gros : « Les supporters deviennent fous, c’est incroyable »
Le jeudi 3 avril 2025 à 14:24 par David Demri
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Jean-Baptiste Gros a célébré avec enthousiasme son 100ème match sous le maillot du Rugby Club Toulonnais au Stade Mayol, lors d’une rencontre face à Perpignan.
Ce cap est particulièrement précieux pour le pilier gauche du RCT.
Dans une interview accordée à Midi Olympique, il a partagé sa joie et sa fierté. Extrait :
“Ah oui ! Ça faisait un moment que je rêvais de les atteindre. Tout ce que je voulais, c’était que ça arrive enfin. C’est un vrai soulagement parce que depuis le temps qu’on m’en parlait, j’avais l’impression d’avoir un peu le karma contre moi. À chaque fois, il y avait toujours quelque chose : des galères, des blessures. ”
“Même là, depuis le début de la saison, on me disait « dans deux matchs, tu vas être centurion ». Il y a eu un carton rouge, puis une blessure, et enfin l’équipe de France. Mais c’est arrivé et c’était un moment fabuleux. Je n’étais pas forcément à l’aise mais entrer seul et en premier sur le terrain à Mayol, c’était très fort. Le résultat a suivi donc tout était parfait.”
Jean-Baptiste Gros a également évoqué son match marquant avec Toulon. Extrait :
“La demi-finale de Challenge Cup contre les Saracens (14 mai 2022, N.D.L.R.). L’arrivée à Mayol, l’ambiance qu’il y avait autour du stade, les supporters, la ferveur… Cette atmosphère me restera longtemps en tête, c’est le moment qui m’a le plus marqué depuis que je suis ici. Quand tu commences à rentrer dans des phases finales, de manière générale, à Toulon, c’est particulier. Les gens deviennent complètement fous, c’est génial. Si tu ne le vois pas de tes yeux, c’est difficile à croire.”
“Ces supporters sont incroyables. Des fois, on a la sensation qu’ils sont un peu durs mais ils méritent d’avoir une grosse équipe. Cette ville mérite d’avoir un club fort. Face à Perpignan, sous la pluie, il y avait deux tribunes remplies. À la fin, ils étaient encore là, complètement trempés. Ce sont des choses qui nous marquent, nous, joueurs.”
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