**Ligue Nationale de Rugby : la bataille pour la présidence s’intensifie avant le vote du 13 mars**

À moins d’un mois de l’élection cruciale pour la présidence de la Ligue Nationale de Rugby (LNR), prévue le 13 mars, les tensions au sein de l’organisation atteignent des sommets. René Bouscatel, le président sortant, se prépare à défendre son poste face à Yann Roubert, le dirigeant du LOU Rugby, qui se positionne comme un véritable agent de changement dans le milieu.

Bien que Bouscatel bénéficie d’une légère avance dans les sondages, sa gestion, souvent jugée autoritaire, suscite de plus en plus de critiques. Cet enjeu sera mis en lumière lors d’une réunion décisive programmée ce jeudi à Paris, rassemblant plusieurs présidents de clubs désireux de faire entendre leur mécontentement, accentuant ainsi les divisions au sein de la LNR.

**Tensions croissantes entre les clubs**

L’assemblée générale récente a été le théâtre de tensions palpables, aggravées par l’annonce de Pierre-Yves Revol, président du Castres Olympique et ancien soutien de Bouscatel, qui a décidé d’apporter son soutien à Roubert. Ce retournement a engendré des échanges houleux, certains participants qualifiant les commentaires de Bouscatel d’« inattendus », ce qui suscite des interrogations sur l’avenir de la Ligue.

Yann Roubert, quant à lui, bénéficie du soutien de figures influentes du rugby, telles que Philippe Tayeb (Agen) et Bernard Pontneau (Pau). À 78 ans, l’âge de Bouscatel pourrait également peser dans la balance, alimentant les doutes sur sa capacité à diriger efficacement la LNR.

**Un Roubert ambitieux face à un Bouscatel en difficulté**

Roubert attire de plus en plus de dirigeants, y compris ceux de Pro D2, en plaçant transparence et modernisation au cœur de son projet. Sa montée en puissance représente un défi de taille pour le président sortant alors que le scrutin approche.

En signe d’engagement envers la LNR, Roubert a également promis de renoncer à toute rémunération en cas de victoire. À l’approche de cette élection décisive, les signes semblent indiquer un tournant en faveur de Roubert, laissant entrevoir un avenir incertain pour la Ligue.