Ce dimanche, Toulon s’apprête à disputer un quart de finale à domicile, tout en occupant une solide troisième place au championnat, avec l’ambition d’accrocher l’une des deux premières positions qui garantiraient une qualification directe pour les demi-finales. La saison actuelle s’annonce comme la plus réussie pour le club depuis plusieurs années.

Dans une interview accordée à Midi Olympique, le manager Pierre Mignoni se penche sur les objectifs de fin de saison pour les Rouge et Noir.

Il insiste sur la nécessité de se débarrasser de toute pression négative, affirmant que les résultats viendront d’eux-mêmes. Extrait :

Pour moi, il faut regarder au-delà des résultats… L’objectif, ce sera comme on l’a évoqué plus tôt de s’enlever cette pression négative qu’on peut parfois se mettre. Quels que soient les adversaires que nous allons affronter, que ce soit en championnat ou en Coupe d’Europe, ils seront redoutables. Tous les matchs vont compter, même en Top 14, on va disputer des phases finales avant l’heure, contre des équipes féroces et très dures à jouer. Cette adversité sera redoutable en elle-même, alors si en plus, tu te tires des balles dans le pied… Sans rien enlever au mérite de La Rochelle, qui est une grande équipe et qui nous a battu, c’est ce qui s’est passé en barrages de Top 14 l’an dernier. On donne encore trop, par moments, le bâton pour se faire battre, et ça, il faut arrêter. Sinon, l’invitation à la table des grands va vite nous être refusée.

Mignoni reconnaît que, malgré l’irrégularité de son équipe, Toulon a le potentiel de battre n’importe quel adversaire. Extrait :

On est capables d’avoir plusieurs visages. On peut être parfois une équipe de manière très moyenne, et parfois devenir une équipe qui… (il marque une pause) Qui peut prendre n’importe qui, dans un bon jour.

Cependant, il avoue ne pas savoir comment montrer le meilleur visage de son équipe le jour J. Extrait :

Si j’avais la recette, ce serait chouette… Je sais pertinemment qu’on ne peut pas être toujours à 100 % pendant 80 minutes. Et pourtant, même si c’est très difficile, il faut s’en approcher. Parce que la clé du très haut niveau, elle est là et nulle part ailleurs.